Don't Blame Us If We Get Playful, 2018
Galerie de l'UQAM
A gardener might work by digging through and tending to material stuff, figuring out what it needs to grow and flourish, what sort of relationships need to be forged to create a life, what needs to die. While the studio artist approaches the physical world in a very different way, the relationship with materials remains one of reciprocity, a shifting balance where mastery is gained and lost, where the unexpected springs up. In art, as in gardening, the distinction between the act of cultivating and the object cultivated fades as we try to harness the spirit of that which eludes and surprises us.
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Le travail au jardin consiste à creuser et à entretenir plusieurs aspects de la matière, en tenant compte des besoins de celle-ci pour croitre, des types de relations bénéfiques à la vie et du rôle que la mort doit parfois y jouer. Bien que ma pratique en atelier s’engage quant à elle dans une tout autre relation avec la matière, un rapport de réciprocité subsiste, menant sciemment à une perte de maitrise et par conséquent à des résultats imprévisibles. Dans l’activité artistique tout comme dans celle du jardinage, la distinction entre le geste de cultiver et l’objet cultivé s’estompe à mesure que l’on s’attarde à saisir l’esprit d’une chose qui nous échappe et nous surprend.